romie a. guiness ▶ les opposés s'attirent, cette phrase les décrit à merveille. quoi que faudrait encore savoir ce qu'ils sont.
rencontre.
elle marche tranquillement dans la rue, son sac dans la main et un café dans l'autre. lui il l'a remarqué une rue avant. vu sa taille et sa corpulence, il sait que c'est une proie facile. elle ne pourra pas se battre contre lui et elle n'arrivera pas à le rattraper. une fois qu'il aura prit son sac, il commencera à courir vite pour qu'elle le perde de vue. puis il ralentira et prendra ce qu'il a besoin dans son sac. elle continue de marcher, regardant vaguement ce qui l'entoure. elle ne sait pas qu'il la suit, elle ne sait pas qu'elle est sa victime. lui il accélère, il sait qu'il lui reste peu de temps. à cette heure-ci les rues sont bondées, il y a peu de chance qu'il se fasse prendre. il avance encore et se retrouve juste derrière elle. tellement près qu'il peut sentir son parfum, peut-être celui de son gel douche car il n'est pas artificiel. elle sent la framboise, la douceur. il se dit que s'il était né dans son monde, elle aurait été une conquête. mais lui il se contente des putes qui trainent ou des filles qui veulent se la jouer rebelle. c'est le moment. elle ne sent rien, elle lève son café jusqu'à sa bouche et commence à boire sans trop de questions. il prend son sac de sa main. elle avait une prise trop faible alors elle lâche le sac qui arrive dans les mains de ce gars. elle s'arrête pour observer et réfléchir à ce qui se passe, mais c'est trop tard il est déjà entrain de s'enfuir. pourtant elle n'abandonne pas. elle laisse tomber son café et le poursuit. merci dieu qu'elle court vite malgré ses petites jambes et son manque de formes lui permet de se glisser facilement entre les gens. elle finit par l'apercevoir, il a ralentis, pensant surement qu'elle l'a perdu. mais c'est faux. il tourne à gauche dans une ruelle et le suit. mais en tournant dans cette ruelle sombre et vide, elle se prend le pied dans un trou et trébuche. un cri de douleur résonne dans la ruelle. il est le seul présent. les autres sont dans la rue principale. il se retourne et regarde avec horreur et stupéfaction qu'elle l'a trouvé. mais au mieux de fuir et profiter de ce moment de maladresse de sa part, il s'avance vers elle et l'aide à se relever. elle saigne, pas mal d'ailleurs. il a horreur du sang, pourtant il en voit tout les jours et il le provoque même assez souvent. elle se relève tant bien que mal, mais elle ne perd pas son objectif de vue; son sac. debout, elle donne le plus gros coup de poing qu'elle puisse offrir à quelqu'un. son genou la fait souffrir alors sa force diminue dans le lancé. mais elle n'hésite pas. il reçoit le poing dans sa mâchoire, pousse un mini cri de douleur et la dévisage. elle prend son sac de sa main, lui gueulant tout un tas d'insultes au visage. c'est là qu'il est sous le charme. malgré sa taille, sa force, sa corpulence et sa maladresse, elle n'a pas abandonné. au fond elle est comme lui, une personne qui a espoir. sauf qu'elle a une âme pure et lui une âme salit. elle s'en va du mieux qu'elle peu et lui reste bouche-bée devant se crochet qu'elle lui a donné. puis il remarque qu'il a son téléphone. le seul souvenir qu'il a d'elle en plus des images dans sa tête.

quelques jours plus tard il l’appellera pour lui rendre son téléphone. une deuxième rencontre aussi mouvementé que la première. elle le hait, mais ne peut s'empêcher d'en vouloir plus. savoir qui il est, pourquoi il vole et fait tout ces trucs mauvais. quant à lui il sait pas ce qu'il veut. il la désire profondément, mais en voyant sa vie parfaite, il ne veut pas la salir. il sait que c'est mal. lui il appartient à l'obscurité et c'est là ou il doit être. romie c'est son ange de la lumière et lui son prince des ténèbres. chacun est attiré par l'autre, mais ne sait pas quoi faire avec lui. ils sont curieux, mais ont peur de ce qu'ils voient.